lundi 19 janvier 2009

Les 24h Première Heure en Ville

"J’atterris à Londres, il fait nuit et il pleut…Même si on s’y attend, c’est toujours désagréable, mais, au moins, il ne fait pas froid! Je sors de l’avion, traverse Stansted, récupère ma valise et sors à la recherche du bus qui doit m’amener en centre ville. Et là…c’est le drame ! Trente six bus alignés m’attendent! Lequel dois-je prendre ? Je demande à un contrôleur qui m’envoie, bien évidemment, dans la mauvaise direction, et après 10 min à arpenter le quai, en long, en large et en travers, je finis par trouver le bus à destination de Victoria. Je m’installe et attends que le bus démarre…


La musique dans les oreilles, je m’apprête à découvrir Londres. Pendant le trajet, j’observe les voitures qui roulent à côté du bus. Vu d’ici, on dirait qu’il n’y a pas de chauffeurs! Cela dit, une fois dans un taxi ou un bus, on se demande toujours s’il y a un chauffeur ou s’il a le permis ! Leurs conduites s’apparentent à celle du conducteur du « Magicobus » d’Harry Potter. On prie pour que les obstacles s’écartent quand souvent, le véhicule les frôle. Je crois d’ailleurs que les conducteurs de bus s’amusent à coller les vélos ou à accélérer quand un piéton s’engage…

À Victoria, je pars une fois de plus dans le mauvais sens…Je tourne environ 15 min sous la pluie, et quand je trouve enfin un taxi, que je hèle, telle Carrie dans Sex & the City, je lui indique ma destination avec mon plus bel accent…encore un échec ! Il ne me comprend pas. Je lui écris et il se trouve qu’il ne sait pas où c’est !!Bref, ça commence bien. Une demi-heure et 20£ plus tard, je trouve enfin ma maison, pour les trois mois à venir. Je suis accueillie par Mehdi, le père de famille et Dagmar, la femme de ménage. Je m’installe puis Medhi m’invite dans un restaurant… français! De retour à la maison, je tombe comme une masse dans mon grand lit, et m’endors comme un bébé.

Le lendemain, Mehdi m’aide à acheter une carte Oyster pour que je puisse voyager dans Londres sans me ruiner. Enfin…en me ruinant moins! Il m’amène devant la station de Sheperd's Bush où je prends le métro pour la première fois de ma vie…et non, il n’y a toujours pas de métro à Bayonne! Par miracle, je prends le bon métro et dans le bon sens…Comme quoi, il ne faut pas désespérer. Je rejoins Laureline, qui a déjà pris ses habitudes dans les bars londoniens, pour un premier petit tour de Mayfair puis un petit passage chez Harrod’s, bondé. La première journée à Londres se finit par des sushis avec Mehdi…Bilan de ces premières 24h dans Londres: c’est grand et très mal indiqué, mais j’adore…"

God Save LDN

Avant de vous exposer la vie dans le froid Polonais, un petit rappel des trois mois passés à Londres l'année dernières...



"En ce 4 janvier 2008, je suis toujours à Bayonne…plus pour longtemps. En effet, mon avion décolle cette après midi, mais pour l’instant, c’est la panique! Ma valise est toujours trop lourde…Le dernier petit détail à régler n’est pas le moindre. Il me parait tout simplement impossible de n’emporter que 15kg de vêtements, mais heureusement, la voix de la sagesse (ma mère) est là pour me résonner et vider la moitié du sac. Ça me fend le coeur mais parfois les sacrifices sont nécessaires…Je ferme ma valise, je dis au revoir à ma petite famille et j’embarque dans la voiture avec mon père pour l’aéroport de Parme. Je m’enregistre pendant qu’il va m’acheter de quoi lire. Il attend un peu avec moi puis je vais dans la salle d’embarquement. Je passe la sécurité, je sonne…ils fouillent mes poches, puis je vais m'installer pour patienter. L’avion a du retard, 1h pour être plus précise…J’attends, puis quand vient le moment d’embarquer, je rencontre François Salagoïty et sa mère qui vont passer le Week-end à Londres. Je me sens déjà moins seule! On s’installe dans l’avion, et c’est parti pour de nouvelles aventures…Pendant tout le trajet, des tonnes de questions se bousculent dans ma tête. Pendant les mois qui ont précédé mon départ, tout le monde me demandait si j’étais nerveuse… Ça y est, je le suis! Toutes les peurs que je refoulais depuis quelques mois rejaillissent...Mon appréhension de ne pas être à la hauteur, le stress de ne pas m’en sortir  à Londres… C’est la première fois que je quitte ma famille plus de 3 semaines. Ça promet d’être haut en couleurs…"