lundi 18 juin 2012

Fable : Agathe et US Airway



Il était une fois, un beau matin de juin
Une jeune fille, dont les vacances touchaient à leur fin.
Elle prit place à bord d'un Mégabus pour Phily
Sans savoir qu'elle vivrait le plus long jour d'sa vie
Cette fable commença sur une bonne idée
Je fus rattrapée et ma confiance broyée.

Mes précédents voyages aux states me l'ont prouvé
Qu'être à l'heure, pour un avion, c'est pas une priorité
C'est ainsi que pour éviter un coûteux drame
Et m'assurer mon grand retour(euh) à Paname
Je décida de prendre(uh) un bus vers Phily
Et par conséquent, me simplifier ma petite vie.

Grand mal m'a pris, car la bas, on m'a annoncé
Que si tu loupes un vol de ton trajet,
Tout l'reste, automatiquement, est annulé.
Retenant mes larmes et me sentant m'évanouir
J'ai cherché une solution en gardant l'sourire 
Face à l’hôtesse espérant pouvoir l'attendrir.

Génée, elle me dit que si solution il y a
Pas mal de dollars, cela me coutera.
Cependant, avec mon optimisme légendaire
Quand elle dit 2400 dollars, je suis tomber à terre
L'alternative étant de rebrousser chemin
Et de tout recommencer le sur-lendemain
Très soulagée mais surtout très contrariée
Je repars vers New York, à moitié enchantée
Tant pour le moment ma seule et unique volonté
Etant de me rouler en boulet et très fort, pleurer.

De cette longue épopée, j'ai quand même(uh) tiré
Une(uh) leçon de vie que vous ne de(uh)vriez
Surtout, et sous aucun prétexte(uh), ignorer:
Lorsque que vous planifiez quelques choses
Sortir du chemin prévu vous rendra morose.
Et les M&M's amande, même à très forte dose
Ne donneront à vos nerfs déjà à vif  aucun pause.

Agathe De La Boulous

dimanche 17 juin 2012

New York City Nights (Rated R)



Vendredi soir :  Sex Party

Lorsque quelques jours plus tôt, Katie me propose d'aller à une sex party organisée par une de ses collègues de travail, j'ai immédiatement répondu oui! Pour être honnete, je n'ai compris ce que c'était qu'une fois là bas! J'ai accepté uniquement parce que connaissant Katie, il avait peu de chance que ça soit une orgie géante.

Pour vous replacer le contexte, en ce moment, aux USA, il y a un livre qui fait polémique et comme tout livre qui fait polémique, c'est un best-seller! Son nom? "50 Shades of Grey". Qualifié de mommy porn, ce bouquin raconte l'histoire d'une jeune fille éprise de son professeur, un homme plus âgé et charismatique. Et pour le satisfaire, elle se laisse prendre à des jeux SM et autres pratiques sexuelles hard core. Je n'ai personnellement lu que le résumé mais l'engouement général me fait dire que peut-être, je devrais m'y mettre. 
Enfin bref, ce livre est ce qui a inspiré la "sex party" que je décrirais comme une regroupement de jeunes femmes, plus ou moins célibataires, dans un sex shop, relativement classe...Enfin aussi classe qu'un sex shop puisse être! 
La magie de ce genre d'endroit, c'est que bien que personne ne se connaisse vraiment, ces femmes n'ont aucun mal à dévoiler leur secret intime et bien souvent je m'en serais passer! Certaines annoncent fièrement qu'elles sont d'excellentes clientes, qu'elles collectionnent les vibromasseurs! Personnellement, si c'était mon cas, j'emporterais cette information dans ma tombe! Nous avons eu aussi droit à des petites anecdotes ou des conseils très/trop personnalisés des vendeuses qui pour te convaincre partage leur propre expérience...Thanks but no thanks! Sans être prude, il y a des choses que je ne partage qu'en cercle très fermé!


Les produits à disposition? Des jouets pour adulte en tout genre, certains dont à ce jour, je ne comprends toujours pas l’intérêt et/ou l'utilisation, d'autres dont le résultat escompté me parait bien bas compte tenu de tous les potentiels problèmes pouvant subvenir. Egalement en vente, des bouquins aux titres sans équivoques censés guidé hommes et femmes dans leur sexualité. Souvent très très illustrés, ces livres sont probablement le dernier endroit où j'irais cherché des conseils de ce genre, mais je pense que c'est une question de culture. Les américains étudient, les européens apprennent sur le tas! C'est la conclusion que nous avons tiré avec Daniela, qui comme moi, c'est senti comme un ovni toute la soirée et avec qui j'ai bien ri!
Nous sommes d'ailleurs les seules à n'avoir rien acheté. Les autres débattaient des produits, des aspects techniques et se conseiller les nouveautés comme ce kit pour faire un moule du pénis de son conjoint pour les jours ou ce dernier est indisponible...Je vous jure que c'est véridique et je trouve personnellement que ça ressemble un instrument de torture créer par des asiatiques...Seul eux sont assez tordus pour penser à ce genre de chose!


Un samedi soir, In The Navy

Comme je l'ai évoqué dans un précédent post, cette semaine, New York City est envahi d'hommes en uniforme....C'est ce qu'on appelle Fleet Week. Tous les marins sont de passage en ville pour Memorial Day et comptent bien profiter d'une de leur rare permission.

Jusqu'à présent, je n'avais fait que Fleet Week by day et il est plutôt amusant de voir ces marées humains d'hommes en blanc accoster toutes les filles seules ou en groupe. Mais ce que je ne savais pas c'est que la nuit tombée, ces dauphins chahuteurs deviennent de vrais requins à l’affût du moindre déhanché aguicheur, de la moindre titubation, du moindre signe que la proie est prête! C'est ainsi que démarre la danse de l'amour, de la mort. L'homme s'approche, conscient d'être un appat de choix, il dépose son chapeau/casquette sur la tête de la jeune (plus ou moins) fille innocente (plus ou moins) et danse collé-serré avec elle, jusqu'à qu'elle baisse la garde et s'abandonne dans les bras du matelot. Nombreux ont essayé de m'amadouer, seulement il me faut qu'un beret pour succomber. D'autant plus que pour une mystérieusement raison, notre groupe a été pris d'assault par un banc de mexicains, répugnant! 



D'ailleurs, suite à cette soirée, j'ai compris que pour scorer un bon marin (donc une potentielle green card, si on joue bien ses cartes), il fallait sortir dès le premier soir. Les hommes ont encore la patience de feindre des manières de gentleman et prennent le temps de séduire leur proie. Aussi, plus la semaine avance, plus la fenetre de chasse est réduite: les mignons sont pris et il ne reste que ceux dont personne ne veut. C'est triste la vie de marins!


Petite anecdote de Fleet Week: En discutant avec un marin d'eau douce, le dimanche soir, nous avons eu le droit à un témoignage poignant de la difficile condition de marin en pleine Fleet Week. Il nous a raconté qu'il avait été drogué par une jeune asiatique puis presque abusé par une vieille cougar. Comble de la malchance, la cougar en question tient un blog dans lequel elle raconte, photo à l'appui, comment elle a emballé un jeune marin. Pour ce jeune moussaillon...VDM


dimanche 10 juin 2012

Un peu de culture dans ce monde de cretins!

Intello Bobo New Yorkaise part 2, j'écris cette article depuis la New York Public Library. Pour info, la NYPL, c'est là où Carrie Bradshaw a failli épouser Big dans le premier Sex and the City Movie. C'est aussi une bibliothèque traditionnelle, ils ont même des livres. Bref, en même temps, j'essai de prendre des photo discrètement parce que c'est interdit. Fin de l'aparté, retour au récit de mes folles mais néanmoins culturelles et responsables aventures.

Ce mercredi commence comme la veille avec un réveil en douceur entre 9h et 9h30. Le décalage horaire? Rien senti! Je traînasse peu car j'ai un gros programme pour la journée: le Metropolitan Museum. Je vous ferais bien un historique détailler mais par manque d'informations et parce que j'ai conscience d'avoir un lectorat intellectuellement limité (Oui, Quitou, Lolo et Pia, c'est vous que je vise), je vais me contenter de re-situer le musée par ces deux faits:
> Le Met, c'est là où les héroïnes de Gossip Girl déjeunent, ou plus régulièrement se jettent de la nourriture au visage et balancent les unes sur les autres.




> Le Met accueille également chaque année un grand raout qui déchaîne la sphère mode et branché: The Met Gala. Il est le vernissage de l'exposition annuelle organisée par le Costume Institute. En 2009, lors de ma première visite, j'avais jeté un oeil à l'exposition "Model as a Muse" et cette année, j'y suis retournée à l'occasion de l'exposition " Schiaparelli & Prada: Impossible Conversation". La première était déjà excellente mais la seconde m'a tout simplement ravi et a, je pense, ralenti mes pulsions acheteuses. Après avoir vu de telle création, le passage chez Forever 21 n'a plus la même saveur! Bien entendu, je ne recommande ces évènements qu'à des gens qui comme moi, porte un intérêt certain pour la mode. Comme Schiaparelli, je perçois la mode comme une forme d'art ce qui donne une dimension différente à ces alignements de robes hautes coutures. Les organisateurs de l'exposition ont trouvé un angle qui leur a permis de mettre en parallèle le travail de ces deux créatrices, regroupant les pièces selon des thèmes. Et bien que toutes les deux issues d'époque et de milieux différents, les similitudes entre leur travail est tout simplement à couper le souffle. Tout le long du parcours, nous assistons également à de petits débats entre les deux femmes. Il est évident (pas pour tout le monde) que c'est une reconstitution puisqu'Elsa Schiaparelli est décédée sans avoir eu la chance de rencontrer Muccia Prada. Ils se sont inspirés des mémoires de la première pour créer une conversation entre les deux italiennes. Un travail bluffant et visiblement très crédible puisqu'une jeune fille (la vingtaine bien passé quand même) disait à sa mère qu'on pourrait croire qu'elle parlait pour de vrai...Après réflexion, si vous n'y allez pas par passion pour la mode, allez y juste pour écouter les conversations entre potiches, dont je faisais parti au début, uniquement là parce qu'il y a écrit Prada sur l'affiche.


Après avoir quitté la magie de la mode à l'italienne, je me suis baladée de galeries en galeries pendant près de deux heures. Un peu d'antiquité par si, un peu de moyen-âge par là...J'ai également fait un passage par la galeries des instruments qui exhibent les modèles les plus étranges qu'il m'est été donné de voir: Des guitares avec trois manches, des cors multicolores...J'ai aussi traîné un long moment dans la galerie des armes et des armures. Pour une raison qui m'échappe, je voue une véritable passion aux guerres et aux combats!

Quand j'ai enfin trouvé la sortie, je suis allée prendre l'air dans Central Park, a.k.a je me suis perdue, j'ai tourné en rond, j'ai loupé les croisements puis je me suis résignée à m’asseoir et poursuivre le récit de mes aventures (Cf post précédent). 


J'ai également pu perfectionné mes techniques de photographies avec retardateur qui donne, souvent, un effet artistique de non-cadrage, absolument sublime. Deux filles m'ont proposé de me prendre en photo, après m'avoir vu courir 4 fois entre l'appareil photo et le spot, seulement comme j'ai une fierté très mal placée, j'ai refusé tout aide. J'ai également arrêté les photos et j'ai repris ma balade jusqu'à la sortie du parc sur la 5ième Avenue. Petit tour par l'Apple Store pour une utilisation du Wi-Fi gratuit et direction le bureau de Katie qui est sur la 34ième rue, à 23 rues de là. L'objectif, y arriver en 30 minutes...Je suis large!
Après l'avoir récupéré on est remonté jusqu'à chez elle, en passant par Time Square, archi-blindé de marins d'eau douce en mode chasseur. Katie m'a alors expliqué ce qu'était Fleet Week. Pendant une semaine, de nombreux navires de la flotte américaine s'amarrent aux docks new yorkais et lachent par la même occasion une nuée d'hommes prêt à tout pour rassasier leur appétit sexuel. Selon la légende, le lendemain du départ des bateaux, les hopitaux enregistrent des nombres records de consultations pour dépistage de MST...Bref, tout ça pour dire, que des centaines d'hommes en uniforme pourchassés des demoiselles qui n'attendaient que d'être cueilli. Un peu plus tard dans la soirée, Katy Perry donnait un concert sur le port de Brooklyn et déclarait ainsi ouvert les festivités en embrassant à pleine bouche un petit chanceux.


Pour notre part, Katie (pas Perry, hein) et moi nous sommes installées sur la terrasse de Yum Yum qui était notre QG en 2009, en grande partie parce qu'il propose une offre qui inclut des amuse-bouches asiatiques pour chaque cocktail commandé. Que demander de plus?

vendredi 8 juin 2012

Sans transition...Paris - NYC - Le journal de bord



14:33 (Paris Time)
Nerveuse, effrayée, fatiguée...La dernière fois que j'ai posé les pieds sur le sol New Yorkais, j'ai vécu un véritable rêve américain, et j'ai placé la barre tellement haute que d'y retourner me stressait autant que cela m'excitait! Et si j'avais idéalisé, et si j'étais déçue, et si l'argent dépensait pour le voyage aurait mieux fait d'être utilisé pour autre chose? Autant de pensées qui mettaient une énorme pression sur ces deux semaines.

Ce n'est donc pas étonnant que le moindre petit gravier dans les rouages de ce voyage devenait un rocher pouvant à tout moment faire exploser la machine aka mon petit coeur. Imaginez les sueurs froides lorsqu'une fois dans le RER, je ne trouvais pas mon passeport et les palpitations lorsqu'à l'enregistrement on m'exigeait une adresse à NYC pour poursuivre le processus. Ne connaissant pas l'adresse, j'ai fait ce que je fais de mieux, j'ai improvisé en donnant la seule adresse que je connaissais, celle du NEW YORKER Hôtel où je logeais en 2009. Ensuite, on m'a annoncé que je devais récupérer ma valise à Philadelphie puis courir jusqu'au terminal F (j'atteris au A), passer la douane une premiere fois, le tout en 2h15 (Je sais, c'est large mais j'ai tendance à over-stresser sur les horaires)...Il me tarde tellement d'avoir un boulot plan-plan dans une vie sans evenement et un salaire confortable...Haha comme si j'allais choisir ce mode de vie!! Le stress, le dernier moment, la peur de me louper : ce sont mes moteurs et c'est demain que ça va changer!
A l'heure où j'écris ce post, je suis dans les airs en plein milieu de l'atlantique dans un avion de la flotte US Airway, low cost américain qui facture même les écouteurs (de merde)! J'entame mon second film - prendre l'avion me permet de me mettre à jour sur les nouveautés cinématographiques et les exclus, mon festival de Cannes personnel. The Big Year, mon second film donc, est une comédie qui réunit trois maitres du genre Owen Wilson, Steve Martin et Jack Black. Je l'apprécie d'autant plus que je suis étalée sur deux sièges car mon plus grand rêve s'est réalisé, je n'ai pas de voisins!!
Le secret pour être satisfait de ses visionnages aériens c'est de choisir des films en lien avec la destination. Là pour exemple, j'ai regardé Fever Pitch, une rom-com avec Jimmy Fallon et Drew Barrymore autour du Base-ball. Comme je souhaite assister à un match lors de mon séjour, je me mets dans le bain de suite! Le second, The Big Year, suit les aventures de trois passionnés d'oiseaux qui mettent leur vie entre parenthèses pendant un an pour gagner le concours de celui qui verra le plus de volatiles. Je reconnais que celui là n'a aucun lien! Le troisième, New Years Eve se déroule à New York et compte Zac Efron au casting et moi ça me suffit!

16:37
On nous annonce des turbulences et du retard juste au moment où nous survolons la zone où le Titanic a échoué...Mauvais présage? Mieux vaut pas y penser!


20:55
C'est depuis la salle d'embarquement à Philadelphie que je reprends le récit de mes aventures, ce qui signifie deux choses: Nous ne sommes pas tous morts dans un crash et je suis à l'heure pour mon second vol. La seconde partie n'était pas gagné, car malgré quelques sprints dans les couloirs, j'ai du faire face à de nombreux obstacles. Le premier étant le passage à la sécurité. Je suis tombée sur une agent soit très joueur soit inutilement méfiant. Il m'a d'abord demandé mon pays de naissance alors qu'il avait mon passeport FRANÇAIS dans les mains, et lorsque j'ai réponse France, il a vérifié sur le passeport, toujours pas convaincu. Ensuite, il m'a demandé avec qui je voyageais, j'ai répondu seule et là il m'a enchaîné sur le pourquoi du comment. Qui j'allais voir? Comment nous nous étions rencontré, Qu'avais-je fait à NYC pendant 3 mois en 2009, si j'avais un job en France, pourquoi non, quand était mon billet retour etc...Il m'a également questionné sur la nature de ma visite. Je lui ais répondu "Tourism", il m'a regardé bizarrement et a répété "Terrorism". A l'heure ou je vous parle, je ne sais toujours pas si c'est une petite blagounette pour tenter de me détendre face à ma visible nervosité où si il n'avait vraiment pas compris. Mes mains moites et mes coups d'oeil furtifs à l'horloge n'ont pas du aidé mon cas. Le coup de grace fut quand même lorsqu'il m'a demandé pourquoi je restais à l'hôtel si j'allais voir des amis. Ne pouvant pas répondre la vérité, à savoir que je ne connaissais pas l'adresse où j'étais logée, j'ai du mentir, effrontément, à un représentant de l'ordre. Il était pas convaincu mais s'est résolu à me laisser fuir. Et s'etait reparti pour un sprint jusqu'au tapis de bagages. Le mien, comme d'habitude, arriva dans les derniers. Course jusqu'à la douane, puis re dropage de ma valise, puis re-sprint jusqu'aux portiques de sécurité. Forcement, tous les gens en fauteuil roulants sont passés par le mien, ce qui ralentit les valides. Maudite je vous dis! 
Au bout de 15 minutes qui paraissaient être des heures, ce fut mon tour. Je n'en suis pas fière mais j'ai empêché une vieille dame de passer devant moi! Ne vous inquiétez pas, le karma m'a puni plus tard. Bref, je passe le portique, je ne sonne pas, pour une fois et je repars en courant vers la navette qui me mène au terminal F. J'arrive enfin à la porte d'embarquement avec 2h d'avance et c'est sans compter sur les 2h de retard de mon avion... Apparemment, il y a des embouteillages même dans les airs! FML


5:45 pm (NYC Time)
Enfin arrivée à Newark, non sans suspense! J'imagine que ce sont les risques du voyage à petit prix. Tu ne payes pas cher mais rien ne te garanti d'arriver. Enfin, c'est fini, maintenant je suis dans le bus qui me dépose à Port Authority (pour de vrai, je suis sur un banc à Central Park comme une vraie écrivaine New-Yorkaise) et rien ne m'arrête! Même constat pour le chauffeur du bus qui prend des libertés et nous fait un tour des petites bourgades du New Jersey! Je suis plus à quelques heures près mais j'aurais quand même opté pour le chemin le plus court. (Petit aparté, en live de Central Park où je suis prise en photo par des touristes asiatiques...Une vraie artiste New-Yorkaise je vous dis! Ils ont du flair ces asiat').


Around 7:00pm 
On s'approche enfin de New York City! Sur la route, j'ai pu apercevoir un panneau BAYONNE et je vous assure que c'est un sentiment étrange. J'ai d'ailleurs prévu de m'y rendre au cours de ce séjour puisque c'est à 12km de Manhattan et l'allée-retour coûte $10! Ce serait dommage de s'en priver.
On est enfin à New York! Comment, je le sais? Grâce à une ligne de séparations qui matérialisent la frontière entre NY et NJ dans le tunnel Lincoln. Et oui, une arrivée par le tunnel avec un temps extérieur tellement brumeux qu'il est impossible de voir le bout de son nez...Pour l'arrivée des films avec le skyline de Manhattan qui s'élève devant les yeux ébahis de la Farm Girl faudra repasser.
Cela dit, lorsque nous passé de l'autre côté de la ligne, un sourire niais s'est figé sur mon visage dont seul le regard hagard trahissait mon état de fatigue! Visiblement, le reste de mon corps n'avait pas reçu le mémo. Dire que je commençais tout juste à me remettre du décalage horaire de mon retour d'Australie.
Quelques minutes plus tard, je sors, valise en main de Port Authority à l'angle de la 42ième St et de la 8ieme Ave. Soudain, tout me parait évident, comme si je n'étais jamais parti. Ces enseignes familières, ces croisements de rues qui, il y a trois ans, constituaient mon parcours quotidien. Je me deplace de bloc en bloc avec aisance. Sans problème, je trouve l'appartement de Katie et Uri, mes anciens colocs de 2009. Je les retrouve comme si on s'était quitté la veille, ou presque (Merci Facebook). Ces retrouvailles, je les appréhendais car nous ne nous étions pas vu depuis 2009 et que les gens changent, j'ai changé, nous ne sommes plus les étudiants insouciants venus croquer la grosse pomme il y a de ça 3 ans, mais nous ne sommes pas non plus des adultes. Le contexte est différent mais l'alchimie est la même. Ces deux semaines commencent bien...