mercredi 4 mars 2009

Trip to Krakow_Part 1

Ce weekend end, c’est ma première excursion hors de Poznan où je suis depuis trois semaines.Juliane m’a proposé il y a quelques semaines d’aller avec elle, DadouWillou et Simon à Cracovie et à Auschwitz. A l’époque j’étais désespérée donc j’ai accepté !! Je plaisante, même si j’avais été au top j’aurais accepté car j’ai toujours eu envie de visiter le camp d’extermination symbole du génocide juif et aussi parce que c’est avec grand plaisir que je passerais un weekend avec eux…Enfin c’était avant de savoir qu’il y avait 7h44 de train ! Et connaissant ma patience légendaire et mon goût prononcé pour les voyages en train, j’ai un peu hésité...Mais bon, la destination valait le coup de prendre son mal en patience, enfin j’espère !
Je me réveille donc ce matin, samedi 28 janvier, à 8h. Mon train ne part qu’a 10h35 mais comme je ne maitrise pas trop la gare de Poznan qui à l’air grande, je préfère me prévoir une marge d’erreur. J’avais même préparé mes affaires la veille pour être sur de ne rien oublier et de ne pas perdre de temps. Ipod chargé à fond (il a d’ailleurs tenu les 16h !), lecture, cours à bucher pour l’exam de mardi et autres moyens de faire paraître le temps moins long. Je dois avouer que je me trouve super organisée et particulièrement motivée, mais enfin on verra dans quel état je suis à l’arrivée (Si vous lisez ça, soit j’ai survécu au voyage, soit mes mémoires sont publiées…). Départ du dortoir à 9h05, le temps pour moi de faire un crochet par le Billa du coin pour quelques provisions, tram à 9h20, arrivée à la gare 9h35, sur le quai à 10h10 (j’ai trainé dans la gare)…Bon ben j’ai plus qu’à attendre ! Pas très longtemps car le train fait 20 minutes d’arrêt en gare de Poznan. Je m’installe vite fait dans un compartiment où j’attends quand même mais au chaud, parce que malgré le soleil, la température n’est pas vraiment estivale…
Une fois que j’ai fini de m’installer je demande quand même si je suis dans le bon train à la dame qui s’installe en face de moi. Je tente un « Pociag Krakow ? » (Oui bon ok je ne fais pas de phrases mais au moins on me comprend !) et elle me répond « Do you speak english ? ». Ouf, ça va faciliter les échanges. Je lui demande donc en anglais si ce train va à Krakow, elle se renseigne à son tour et coup de chance, c’est le bon train ! Une fois rassuré je peux observer le train qui est pas mal du tout. Je suis agréablement surprise car les trains polonais sont pas réputés pour leur confort, mais celui là à des sièges, des fenêtres et n’est pas surpeuplés (Ok blague absolument pas drôle que j’avais écrite à l’aller et qu’il beaucoup plus difficile de faire après avoir été à Auschwitz mais bon…Elle y était alors je la mets). Bref, le train polonais, c’est comme un TER français…Cela dit quand le train démarre, je comprends vite pourquoi il faut 8h pour faire moins de 400km. Le train polonais atteint très vite sa vitesse maximale ! Je crois même avoir vu un vélo nous doublé ! Faudrait qu’il songe à installer des accélérateurs sur leur train ! L’avantage c’est que j’ai le temps d’observer le joli paysage de la campagne polonaise mais au bout de 30 min de champs et de forêts, ben je me suis lassée sur paysage de la campagne polonaise…Allez plus que 7h30 ! J’ai plus qu’à me plonger dans la guerre froide pour faire passer le temps !
Marc Chanard, si tu lis ce blog (ce dont je doute car tu vas être vite découragé par la taille), sache que je suis presque sure d’avoir vu la forêt où se cache James Bond et Billy Elliot même si c’est en Biélorussie!
Bon rien à dire sur le trajet jusqu'à ce fameux scandale de 17h…Il ne me reste plus qu’1h18 de route et jusqu'à présent, il n’y avait eu aucun problème. Et voila, que sortant de nulle part, un contrôleur vent de me faire subir mon premier délit de French Gueule ! Les deux premiers contrôlent s’étaient déroulée sans aucun problème mais voila que le troisième vient me casser les pieds…Dire que je commençais à apprécier la Pologne…J’explique, j’ai pris un billet étudiant, normal je suis une étudiante, j’ai donc bénéficié d’une réduction de 37%, (pas 35 ni 40, 37% !!) mais voila que monsieur le contrôleur a décrété que la réduction étudiante n’est valable que pour les étudiants polonais…Un acte raciste, une vengeance parce qu’on les a laissé sous l’influence communiste pendant toutes ses années ou juste une envie d’arrondir ses fin de mois sur le dos de la riche jeune (et jolie) fille de l’ouest..Je ne connais pas la cause mais une chose est sur c’est surement pas parce que je ne peux pas bénéficier de la réduction étudiante, sinon les deux premiers contrôleurs me l’aurait fait remarqué ! Bref, impossible de négocier ni d’expliquer la situation vu que je ne parle pas un mot de polonais et que dans mon guide de conversation il n’y a pas de rubrique : « négocier le retrait d’une amende avec un abruti de contrôleur ». Donc ben j’ai payé…Dégoutée et blasée! Quand je pense qu’il y a quelques années j’avais eu une réduction au cinéma de Chicago avec ma carte lycéenne en carton toute bidon alors qu’avec la carte ISIC ben je me prends des amendes dans le pays où j’étudie à l’insu de mon plein gré…CHUI CHOQUEE!
18H18 pile poil, les portes du train s’ouvrent sur Krakow Glowny. La SNCF a beaucoup à apprendre sur l’organisation des trains polonais…Ils sont long mais ponctuels EUX ! Puis au final, les 7h48 de train sont passés assez vite grâce à mes révisions. Une fois sortie du train, je me mets à la recherche de la sortie et c’est beaucoup plus compliqué que ça n’y parait parce qu’il y en a plusieurs et que je ne sais absolument pas où je suis censée les retrouver. En plus, je n’ai aucun numéro de téléphone…Bon ben je suis le flot jusqu'à la sortie principale de la gare…Juste au moment ou je me dis que j’aurais du pensé à prendre leur numéro, Juliane m’appelle. Ils arrivent juste à  Krakow, donc j’ai plus qu’à attendre qu’ils arrivent. Ce lapse de temps me laisse le temps de parvenir à la sortie, de m’émerveiller sur Cracovie et de me faire deux copains sacrément saoules qui ont tenté une conversation à laquelle je me suis contenté de répondre Nié…Peut importe ce qu’ils voulaient, de toute façon j’aurais dit non. Ils ont compris que je ne comprenais rien alors ils ont continué leur route. J’ai attendu assise sur un banc tellement froid que j’avais l’impression d’être assise sur un bloc de glaces…Je me suis levée, j’ai soufflé de la fumer, j’ai marché sur les lignes…Puis, ENFIN, ils sont arrivés…mes sauveurs, Simon et Willou ! On s’est enfin trouvé et pourtant c’est maintenant que ça se complique…Il faut trouver l’hôtel. J’ai une carte mais n’ayant aucune orientation, et un sérieux problème pour la lire, ben on se perd…Mais rassurer vous, on a fini par trouver ! On s’est installé et on est retourné tant bien que mal jusqu’en ville où on a mangé à la première pizzeria qu’on a trouvé, affamés et épuisés. On ne fait pas de vieux os car la journée de demain risque d’être chargé…en émotions !

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