LDN by Night

Non seulement ville très vivante de jours, Londres est aussi une ville de la nuit. Comme toutes grandes villes, elle possède un nombre impressionnant de bars et boites de nuit, de quoi ravir les fêtards que nous sommes à l’ECE. Il est difficile de faire 100 mètres sans tomber sur un pub, un bar ou une boite. De plus, chose très agréable, l’Angleterre n’a pas été touché  par le mouvement tecktonik donc on peu facilement enflammé le dancefloor sans se prendre un coup de moulinet non maîtriser par nos amateurs de coupe mulet! L’interdiction de fumer dans les bars, est également un point positif. C’est la fin des cheveux ou vêtements qui sentent la cigarette, les lendemains de soirées…

Même si a cause de nombreuses soirées baby sitting, je n’ais pas pu profiter autant que mes camarades de la nuit Londonienne, j’ai eu droit a un aperçu. La première chose qui a retenu mon attention est la tenue et l’attitude des londoniennes. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, la tenu de rigueur pour sortir ne dépasse pas la moitie de la cuisse, et visiblement, plus s’est court mieux c’est…Alors que je grelottais enroule dans mon écharpe, elles se dandinaient sur Piccadilly Circus en masse. Et oui, la londonienne ne se déplace pas seule, et quand elle est saoule, la londonienne chauffe tout ce qu’elle trouve, sans vraiment faire un tri…Il n’est pas rare de voir une fille d’1m70 danser avec un gars d’1m60…et plus si affinité!

Pendant ces trois mois a Londres, les sortis se suivaient et se ressemblaient…Laureline et MOI avons très vite adopte les habitudes britanniques…En sortant du travail, je la rejoins a l’annexe, on se prépare, elle pendant 1h30 et moi pendant 30 min, puis nous rejoignons ses collègues hollandais au KingsArms, un pub deSheperds Market. C’est la que nous avons découvert une autre habitude anglaise. Lorsqu’ils sortent du bureau, les londoniens vont directement au pub le plus proche boire quelques pintes qu’ils boivent a l’extérieur du pub. Donc, c’est gelé que nous enchaînons les pints de Foster. Apres quelques bières, nous partions tous en direction du Oneill’s. Situe à cote de Chinatown et derrière Piccadilly, ce pub/club est un des lieux devenu incontournables pendant nos soirées. Les employés de Starwood ne payant pas et ne faisant pas la queue, il est difficile de les faire aller ailleurs!

Cependant, quelques fois nous avons tenté d’autres clubs. La première fois, Laureline, Robin et MOI avons été au China White. Ce club, décrit comme branché et sélecte, est sans grand intérêt!! Trop de monde, qui se la joue parce qu’ils ont réussi à rentrer, la musique n’est pas top…Bref pas une grande réussite, sauf ma rencontre impromptue avec Ducan James des Blue…Le Tiger-Tiger aussi nous a accueilli le temps d’une soirée, ou plutôt d’un verre! C’est un endroit ou on ne peut pas boire seulement de la bière du coup on se ruine en cocktail. Si Laureline a pris un verre de vin, j’ai opté pour un "COSMO"…Je crois que la rétrospective « Sex and the city » m’est un peu monté à la tête.

Sur les conseils d’amis, j’ai également passé une soirée à la Fabric…Boite très connu de Londres, il n’est pas rare de voir la file d’attente s’étendre sur plusieurs mètres…Si la première fois nous n’avions pas prévu cette attente, la deuxième fois, nous avions eu le génie de réserver les billets sur les sites internet de la boite…Résultat des courses, pas de files d’attente dans le froid et entrée dans la boite assez directe. L’intérieur est assez unique mais ce qui frappe le plus est les tenus vestimentaires des clubbeurs qui a ma plus grande surprise était plutôt décontracté. J’avais sorti le grand jeu et, en fait, je devais être la seule. Là-bas, l’uniforme c’est plutôt jeans/tee shirt…Ce fut assez étonnant pour nous bordelaise d’adoption qui avions pris pour habitudes de nous faire belle pour sortir…Ce qui est étonnant aussi, c’est la musique. Le « drum & base » est à l’honneur dans cette immense boite. Cette musique est plutôt rébarbative, j’ai eu l’impression que le DJ n’avait passé qu’une seule chanson au cours de la soirée. Cette sensation devait être du au fait que je n’étais pas défoncée, ni saoule…La première fois où on y avait été, on nous avez proposé d’acheté de la cocaïne alors que nous faisions sagement la queue…La deuxième fois, on nous a proposé des « pills »…Toute innocente que je suis , je me suis demandé pourquoi elle avait besoin de contraceptifs maintenant, malgré la présence de lits, je n’avais pas été témoin de ce genre de choses, puis lorsque c’est un garçon qui nous a demandé, j’ai tilté…A croire que j’ai une tête de droguées ou pire, de dealeuses…Mais pour en revenir à la Fabric, cette boite est unique, et je pense que passé à coté de ce lieu aurait vraiment été dommage.

Londres, c’est aussi une soirée mémorable : anniversaire de Laureline! Sa tante avait loué une limousine blanche qui nous a fait faire un tour de Londres. C’est inoubliable, mais du coup, les limousines deviennent beaucoup accessibles et moins glamour du coup ! Mais c’était quand même la grande classe! Après ce petit tour d’une heure, nous nous sommes dirigés vers le Sound, à Leicester Square. C’est une boite sur 4 étages, 2 salles, bref encore une boite immense. On s’amuse pendant 2h puis on finit par se lasser de la musique, le R’n’B c’est sympa si y a autre chose, et des boulets, qui à chaque mouvement de hanche se collent à toi. Au Sound, se déhancher ce n’est pas danser, c’est draguer.
Mais les soirées, ce n’est pas seulement les bars ou les boites. Il y a aussi eu quelques restaurants. Notamment la chaine « Yo! Sushi » ou nous avons mangé avec les collègues hollandais de Laureline. Suivi d’un tour au Trocadéro, une arcade où l’ont trouve de tout! J’y ais chevauché un taureau mécanique…Un autre rêve devenu réalité! A Soho, il est aussi possible de trouver pleins de petit restaurant sympa tel que « Soho Pizzeria » ou encore « C’est Ici ».